Le « Parc du Ruisseau » est un parc urbain, îlot de fraicheur en cœur de ville de plus de 3 hectares, longeant le ruisseau sur 1 km et traversant la commune. Il a été conçu pour reconnecter les quartiers et valoriser le patrimoine naturel local.
Ce parc est plus qu’un simple espace de promenade. Il participe à la protection et au renforcement du rôle de corridor écologique assurés par les ruisseaux appartenant au réseau des Jalles.
C’est également un lieu de détente, parsemé de micro-lieux tels que des aires de jeux et des passerelles qui créent des liaisons entre les quartiers Meycat, Centre et Miotte.
Le parc du Ruisseau met en valeur le patrimoine écologique et culturel de la Ville. On y trouve des éléments remarquables de patrimoine et d’écologie tels que la Borne seigneuriale, l’Agrion de Mercure, la Cressonnière, la Bambouseraie, les vestiges des potagers et des vergers, les Écluses ou le Lavoir disparu.
La gestion différenciée des espaces verts y est pratiquée pour préserver son caractère naturel.
Certaines zones ont dû être fermées en 2022 pour des raisons de sécurité, et une partie a pu rouvrir en 2023.
Ce parc est un corridor écologique le long du Ruisseau du Haillan, cheminant du quartier Miotte au nord, à Meycat au sud, en passant par le centre-ville. On peut y accéder depuis plusieurs entrées :
- au nord : avenue Pasteur face aux halles de Miotte, allée des roseaux, rue Hustin
- au centre : rue Georges Sand, rue Jean Gardères, chemin du Mayne
- au sud : chemin de Meycat, promenade des Girondins, avenue de la République
À la suite de dégradations constatées sur les passerelles et chemins (pourrissement prématuré des passerelles et platelages bois) et après expertise, conformément aux recommandations, il a été décidé de fermer certaines parties du parc pour des raisons de sécurité. La Ville a ensuite saisi un expert judiciaire et une procédure a été engagée avec les entreprises responsables de sa conception et de sa réalisation.
C’est la bonne nouvelle, oui : après une longue période de contentieux judiciaires, une expertise a été rendue à l’été 2024, permettant d’envisager des travaux de démolition et réaménagement provisoire en vue de sa réouverture. Suite au lancement d’un marché public, des entreprises ont été sélectionnées selon 3 lots : démolition, création de cheminements et passerelles.
Les travaux vont se tenir sur le mois de juin 2025 avec pour objectif une ouverture en juillet.
Depuis l’ouverture du parc, en novembre 2013, les règles d’urbanisme et relatives à l’environnement ont beaucoup évolué, ajoutant de nouvelles contraintes techniques et réglementaires aux abords des cours d’eau. La GEMAPI (Loi sur la Gestion de l’Eau, des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations) impose par exemple de reculer plus loin des berges les passerelles et cheminements ; de plus, la LEMA (Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques) et le zonage pluvial visant à limiter l’imperméabilisation des sols à proximité du ruisseau, ne permettront pas, dans un premier temps, de créer des sentiers aux normes d’accessibilité mais les chemins resteront circulables.
Sept semaines de travaux sont prévues : démolition de tous les ouvrages bois (passerelles, cheminements) suivie de la création de nouveaux cheminements et enfin, la reconstruction de deux passerelles sur huit endommagées.
Le cheminement le long du Ruisseau reste à l’identique jusqu’à la passerelle située au niveau de la bambouseraie, qui malheureusement ne peut pas, pour le moment être remplacée. Il ne sera donc pas possible de rallier la plaine de Meycat (prairie du grand chêne) depuis la partie nord en restant dans le parc, ; il faudra prendre l’avenue Pasteur depuis la rue Hustin pour entrer dans le parc par la rue Jean Gardères.
- Partie nord : du quartier Miotte jusqu’au belvédère de la rue Georges Sand
- Partie sud : de l’entrée située Jean Gardères jusqu’à la prairie de Meycat
De nouveaux aménagements interviendront lors d’une seconde phase de travaux, avec pour objectifs de retrouver l’accessibilité PMR et la continuité du parc avec une nouvelle passerelle répondant aux exigences environnementales et urbanistiques.
Les travaux qui permettraient aujourd’hui la remise en l’état intégrale du parc, avec toutes les contraintes citées plus haut, sont estimés à plus de 1,2 millions d’euros. La Ville, qui a attaqué différentes sociétés en responsabilité, est toujours en attente du jugement pour récupérer les fonds. Elle souhaite néanmoins rendre aux habitantes et habitants du Haillan ce parc qui leur est cher et a décidé d’engager pour cela des travaux conservatoires, d’une valeur de 200 000 euros, pour garantir un accès sécurisé à toutes et tous, en attendant des travaux plus lourds.
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Plan du parc