Il n’est pas question, lors de cette conférence, de retracer l’histoire de cette révolution, mais d’évoquer le combat de deux militantes socialistes et féministes, dont les noms -comme bien d’autres -sont quelque peu tombés dans l’oubli, peut-être parce qu’elles sont des femmes, peut-être aussi parce qu’elles ont pris leur distance par rapport à l’idéologie marxiste.
Ces deux femmes : André Léo (1824-1900), née Léodile Béra et Paule Minck, (1939-1901) de son nom véritable Paulina Mekarska.
Deux militantes de la Commune, ayant échappé à l’exil, réfugiées en Suisse, combattant pour la République sociale, et inscrivant toujours leur combat féministe dans une lutte plus vaste contre toute forme d’oppression.