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Expression des élues et élus

 

Mis à jour le 09/01/2024

EXPRESSION DES ÉLUES ET ÉLUS MAJORITAIRES

Le Haillan, [toujours] avec vous

Budget communal : un équilibre de plus en plus fragile

La présentation des orientations budgétaires a mis en lumière la difficulté croissante des communes et des collectivités locales à boucler leurs budgets. En effet, au moment où les besoins des habitants s’accroissent du fait d’un appauvrissement de beaucoup d’entre eux et alors que le dérèglement climatique impose des réhabilitations très lourdes du patrimoine pour s’engager massivement dans une indispensable transition écologique, les ressources des collectivités sont asséchées.

Au Haillan, la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) a fondu comme neige au soleil : en 2013, la commune percevait 1 million d’euros (sur un budget de 15 millions d’euros) pour assurer les missions qui lui étaient demandées par l’Etat. En 2022, elle a perçu à peine 3000 euros, presque une provocation ; et en 2024, elle ne percevra plus rien.

Pourtant, les missions transférées par l’Etat ne font qu’augmenter. Le meilleur exemple est sans doute celui des Dispositifs de Recueil qui permet de pouvoir à nouveau traiter les cartes nationales d’identité et les passeports. Ce service, tant attendu par les Haillanaises et les Haillanais, a nécessité l’embauche d’un agent supplémentaire dédié à cette mission, dont les statistiques montrent combien elle est indispensable. L’Etat, dans sa grande générosité, compense à peine un tiers de ce coût, tout en soumettant son aide à des conditions de rendement. Chaque fois que l’Etat pose de nouvelles exigences règlementaires, ce sont les communes qui payent.

La revalorisation du point d’indice est un autre exemple. Attendue avec raison depuis longtemps par les agents du service public pour valoriser leur travail, elle génère une hausse significative des dépenses de fonctionnement, déjà lourdement impactées par la hausse du coût de l’énergie, et place les communes face à un défi financier majeur en l’absence, une nouvelle fois, de compensation de l’Etat.

Le gouvernement a supprimé la Taxe d’Habitation, présentant cette mesure comme un cadeau aux Françaises et aux Français. Certes, elle a pu soulager à très court terme le budget des ménages. Mais c’est avant tout une magistrale escroquerie intellectuelle car cette ressource profitait directement au budget des communes et donc aux habitantes et aux habitants. Chaque nouvel arrivant sur le territoire communal contribuait ainsi au financement des services rendus à toutes et tous. La compensation versée par l’Etat aux communes ne présente plus cette dynamique car son montant est resté figé au montant perçu en 2021.

Vous l’aurez compris : une recette qui n’augmente pas alors que la population ou l’inflation augmentent est une recette qui diminue, pénalisant tout le monde. Quant au pacte républicain, il a été rompu pour celles et ceux qui n’ont pas la chance d’être propriétaires (et au Haillan, c’est de plus en plus difficile), les reléguant potentiellement dans la catégorie de citoyens de seconde zone qui ne payent plus d’impôts locaux. Il n’y a qu’un pas pour que certains qui sont encore soumis aux impôts locaux via la Taxe Foncière ne leur contestent le droit de s’exprimer.

La majorité municipale doit, en responsabilité, faire des choix pour continuer à rendre les services indispensables aux Haillanaises et aux Haillanais, tout en investissant pour l’avenir : au-delà de la réhabilitation-extension de la mairie, il y aura celle de l’école maternelle du centre, la rénovation énergétique d’autres passoires thermiques comme l’Entrepôt, les énergies renouvelables…

Cette équation est particulièrement complexe dans un contexte économique dégradé : augmentation des coûts (matériaux de construction, restauration scolaire et prestations diverses, etc.) ou des taux d’intérêt, recettes fiscales du foncier d’entreprise plus lentes à arriver, baisse des subventions… Elle l’est d’autant plus que nous nous sommes engagés à ne pas augmenter les impôts jusqu’à la fin du mandat.



EXPRESSION DES ÉLUES ET ELUS DE L’OPPOSITION

Le Haillan Réuni : Hervé Bonnaud, Aurélie Dufraix, Sophie Tanguy

Nous sommes à un carrefour, où les décisions d’aujourd’hui sculptent le visage de notre ville pour demain et les générations futures. Ces décisions semblent, hélas, trop souvent favoriser le béton, au détriment du vivre ensemble, reléguant au second plan les multiples problèmes du quotidien. D’ailleurs, tous les travaux engagés, à venir ou négligés, auraient dû faire l’objet d’un schéma directeur sur le long terme et ceci depuis bien longtemps. L’adhésion à des associations en faveur de l’environnement doit inciter à des actions concrètes sur nos modes de vie. Ces engagements doivent se traduire par des mesures tangibles, et non servir de vitrine pour une image verte superficielle, voire même virtuelle.

La durabilité et le bien-être ne peuvent être pleinement atteints qu’en adoptant une approche complète. Ainsi, nous pouvons viser pour des solutions qui favorisent à la fois le développement durable et le tissu social.

Le ciment des communautés n’est pas seulement fait de béton, mais aussi d’empathie, de sécurité, de solidarité et de solutions aux défis locaux. En négligeant ces aspects, nous compromettons notre qualité de vie et notre avenir collectif.

Construire oui, mais pas au détriment de la cohésion sociale. Nos besoins, ce sont des quartiers entretenus, donc nettoyés, propres et durables permettant d’accéder à des espaces de vie partagés favorisant les échanges et les initiatives pour résoudre les problèmes du quotidien. Il est temps d’embrasser un modèle conjuguant progrès matériel et social privilégiant un vivre ensemble dans un environnement harmonieux.

Une ambition pour Le Haillan : Eric Ventre, Bruno Bouchet

A l’heure où notre société s’ensauvage, les partis politiques n’en finissent pas de se disloquer par des guerres intestines, mariant la carpe et le lapin à des fins électoralistes, il apparaît évident qu’une fracture sociale entache notre société, victime de condescendance ou de mépris. Le collectif citoyen apparaît comme une force démocratique. Notre collectif se compose de femmes et d’hommes soucieux de redonner un sens à l’engagement citoyen, sans dogme idéologique, défendant des valeurs humanistes depuis longtemps oubliées par une gauche moribonde et une droite déconnectée des réalités quotidiennes. Nous prônons une vraie démocratie participative au sein de notre collectif dont les membres sont issus de la société civile, de la gauche humaniste et de la droite républicaine, hors de tous les extrêmes enclins au chaos. Ensemble, défendons un projet avec une équipe à l’image et à l’écoute des Haillanais, persuadée des bienfaits de l’intelligence collective et non pas de l’autocratie généralisée. Ensemble, parce que notre avenir nous appartient.

Cécile Ajello

Oser dire Non.

Le problème ? La crise de l’immobilier. Sous la pression des concitoyens qui ne veulent plus d’urbanisation qui remplace l’apaisante nature par les anxiogènes blocs de béton gris, les Maires refusent les permis de construire. Les promoteurs immobiliers et les concitoyens qui recherchent un logement se désespèrent. Une solution ? Les immeubles végétalisés. Mais cela est plus cher, personne ne se fera légitimement harakiri ! Une solution ? Que le pouvoir national ait le courage de l’imposer, pour nous tous.

Erika Vasquez, élue communiste

Gauche caviar

Mes plus vifs remerciements aux AS MAT qui suite au dernier CM du 23/11 et article du sud-ouest m’ont adressé leur soutien et remerciements. Les rémunérations, les conditions de travail sont bien au cœur de leur recrutement et pas les logements comme la mairie tente de nous le faire croire. Que pèse la petite enfance, face à une mairie à 10M€, un entrepôt à 7M€ dont l’élue à la culture annonce dans la confusion l’augmentation des photocopies à la bibliothèque à 10cts à la page ou à la feuille, reste une énigme.

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